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francois gautier of 09 2023François Gautier a été nommé l’an passé à la direction du collège-lycée Jean 23, à Quintin (Côtes-d’Armor) alors qu’il était à la retraite depuis quatre ans. Pour cette rentrée 2023-2024, en accord avec l’Enseignement catholique, il a décidé de poursuivre une année de plus. Effectifs en hausse, bien-être au travail, projets… À l’aube de la rentrée le chef d’établissement dresse un état des lieux.

François Gautier, à la retraite depuis quatre ans, avait accepté l’année passée de prendre la direction du collège-lycée Jean 23 de Quintin (Côtes-d’Armor), en intérim, dans l’attente de la nomination d’un nouveau directeur.

« J’étais venu pour un an mais j’ai découvert une belle équipe. Ici, règnent la sérénité et la confiance. Je vous le dis, je suis un directeur heureux ! C’est pourquoi j’ai demandé à rester une année supplémentaire. » Une décision motivée pour plusieurs raisons.

Parmi lesquelles, une hausse constante des effectifs : après avoir passé la barre symbolique de 1 000 élèves, il y a peu, l’établissement compte aujourd’hui plus de 1 100 élèves, soit trente de plus que l’an passé. « Chaque année, de plus en plus de familles font confiance à l’équipe élargie. Nous travaillons sur l’exigence mais dans un cadre qui prend en compte le niveau de chaque élève. L’objectif est de faire progresser au mieux les élèves performants, d’accompagner, de pousser, les élèves dits en difficulté dans un parcours aménagé. » Au final un taux de réussite de 100 % dans la filière Sciences et Techniques de Laboratoire, une seule élève ayant échoué au Bac Général en juin dernier.

Labos rénovés, internat…

Les laboratoires récemment rénovés n’affichent pas complet cependant. « Notre filière est unique dans le département. Quelques places à ce jour sont à pourvoir. » À l’internat, qui compte 100 places, plusieurs lits sont également encore disponibles pour des collégiens comme pour des lycéens.

Lutte contre le harcèlement, échanges en international

Le harcèlement sous toutes ses formes est combattu dans l’établissement et des élèves volontaires repèrent des situations pour que les choses changent. « Les harceleurs ne se rendent pas compte de leurs comportements. Il est donc nécessaire de formaliser par rapport à ce phénomène. »

Autre axe de travail, le développement des échanges avec les pays européens et la région du Québec, au Canada. « Il faut proposer aux élèves de s’ouvrir aux frontières, d’étudier à l’extérieur. »

Côté investissement, un préau, pour les collégiens, va être construit prochainement.

ouest-france.fr

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